Le fleuve de vie

Pour faire suite à l’article sur les cornichons scellés dans le bocal, correspondant à la présence de Dieu, attardons-nous sur ce qui s’est passé avec l’ange de Dieu qui a entraîné le prophète Ezéchiel à avancer toujours plus dans le fleuve qui sortait du sanctuaire.

Le Saint-Esprit me rappela une révélation qui je l’espère vous fera réaliser une nouvelle dimension de notre Seigneur Tout puissant.

« Lorsque l’homme s’avança vers l’orient, il avait dans la main un cordeau, et il mesura mille coudées; il me fit traverser l’eau, et j’avais de l’eau jusqu’aux chevilles.
Il mesura encore mille coudées, et me fit traverser l’eau, et j’avais de l’eau jusqu’aux genoux. Il mesura encore mille coudées, et me fit traverser, et j’avais de l’eau jusqu’aux reins.
Il mesura encore mille coudées; c’était un torrent que je ne pouvais traverser, car l’eau était si profonde qu’il fallait y nager; c’était un torrent qu’on ne pouvait traverser. » Ezéchiel 47.3

Quand nous sommes dans la présence de Dieu et qu’il se manifeste au travers de signes et de prodiges, parfois nous préférons ne pas nous aventurer dans ces choses que nous ne comprenons pas. Alors, nous restons sur la berge et regardons les autres expérimenter, plonger dans l’eau, etc, vivre.

En voyant les autres faire, nous aussi, nous voulons essayer et mouillons nos chevilles et là, nous nous mettons à parler en langue, à prophétiser, des dons se manifestent. Nous sommes rafraîchis, heureux de s’être trempé les pieds, nous sautillons et retournons sur la terre ferme. Nous partageons et témoignons ce que nous avons vécu et n’osons pas aller plus loin. Puis, il y a ceux qui sont plus aventureux et qui vont plus loin, l’eau monte jusqu’aux genoux et c’est leur vie de prière qui est touchée. Wow, la dimension de l’esprit s’ouvre à eux et Dieu se révèle plus encore. Puis, un peu plus loin, on s’avance car on entend la voix qui vient du large, qui nous appelle… c’est Jésus.

On arrive au niveau du bassin qui est le siège de la puissance, où les œuvres de puissance sont relâchées. Les miracles, la vérité se solidifient dans nos entrailles, la Parole devient réelle et substantielle, c’est la zone limite entre la peur et la prise de risque dans l’engagement. On n’est pas encore totalement trempé et on peut encore faire marche arrière, il n’est pas trop tard pour retourner sur la berge, rejoindre les autres au sec, en sécurité… Ou… C’est le moment pour la prise de risque, le pas de foi qui va tout changer, on s’embarque et l’eau arrive et notre poitrine est recouverte, notre cœur est atteint. Notre capacité à aimer et à respirer, la sensibilité à l’Esprit Saint, son mouvement, son amour, tout devient nouveaux et des fruits commencent véritablement à apparaître. Puis là, jusqu’au cou, c’est notre expression est atteinte, notre voix est remplie de la vie et Dieu s’exprime plus librement… Mes nos orteils touchent le fond encore.

Nous sommes encore sécurisés, la perte de contrôle n’a encore atteint la zone critique, mais on s’y approche.

Un pas de foi supplémentaire, il nous faut nager. Plus aucune sécurité ou d’assurance, rien pour nous rattacher à ce qui nous ai connu, qui nous rassure. Nous entrons dans la dimension de la confiance totale en Dieu, nager en eaux profondes est très différents de ceux qui nagent là où ils ont pieds, c’est très confortable, trop confortable. Nombreux sont ceux qui sont dans ces eaux populaires car nous pouvons jouir de beaucoup de sensations, de plaisirs et de joie. Mais le temps du dernier pas de foi arrive et c’est la rencontre avec celui qui est au milieu du fleuve de l’esprit, celui qui baptise de feu et qui veut nous immerger totalement dans son esprit, transformant notre ADN spirituelle de manière irréversible. Il n’y a plus de retour possible. C’est trop tard. Nous plongeons en eau profonde et là, c’est l’abandon dans la plénitude de qui Il Est et tout le reste n’a plus d’importance. Nous avons seulement conscience de nous-mêmes et des eaux qui nous entourent jusqu’à l’infini. C’est l’état de faire totalement Un en Lui au point que nous ne pouvons plus nous différenciés.

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Chaque mouvement spécial paraît irréel a comparé à l’extérieur, on ne fait plus la différence entre le ciel et la terre, nous sommes dans cette union, cette communion parfaite, comme un poisson dans son environnement naturel, ce Sur naturel de Dieu devenant notre naturel puisque Sa nature (natur-el pourrait être; el =Dieu ) devient notre. Nous ne serons plus en réflexion sur tout ce que nous ferons puisque nous serons pleinement connus et exprimerons naturellement sa nature, celle de Christ tout comme Lui-même nous l’a démontré quand il est venu sur terre accomplir la volonté du Père, nous offrant sa vie tant pour la sanctification et la réconciliation, que dans l’exemple à suivre pour nous.

Si nous voulons une pleine mesure, la plénitude de l’Esprit Saint, il faut avancer là où l’eau est profonde !

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